Alors nous voici au Kosovo

von Antoine Jaccoud 27. September 2017

Ab Morgen sind Mitglieder des spoken-word-Ensembles «Bern ist überall» im Kosovo unterwegs: «Kosovë is everywhere». Von Pristina via Graçanica, Ferizaj, Prizren, Gjakova und Peć zurück nach Pristina. Aber warum gerade Kosovo?

Voilà.

On commence dans quelques jours.

Répétitions, tournée, lectures et musiques à gauche, à droite, en haut et en bas du Kosovo.

L’aboutissement d’une idée lancée comme ça, devant une bière, un jour que «Bern ist überall» pouvait se dire, heureux et un peu gêné d’être si gâté aussi: que faire de nos prix littéraires?

Il était trop tard pour les refuser. Il eut été grossier de se payer le restaurant ou de belles chemises chez Globus.

Il fallait continuer à aller «überall», à poursuivre cette drôle de mission qui consiste à dire, à prouver par l’exemple que toutes les langues se valent, qu’aucune n’est plus belle qu’une autre, qu’aucune n’a le droit d’écraser ou d’exclure l’autre, et qu’on peut dire de belles choses – et déconner un peu aussi – dans toutes.

Alors on a dit «le Kosovo?» – parce que le Kosovo est überall à Berne bien sûr, et à Lausanne, et à Yverdon, et à Olten aussi, il est überall partout, au fond, et que c’est une bonne raison pour y aller, et qu’il en est une autre aussi, qui nous intéresse: on y parle albanais bien sûr, mais serbo-croate également, et romani, et d’autres langues encore – tout ce qu’il nous faut pour nous amuser, et nous faire des amis là-bas, ici, überall au fond.

Alors nous voici au Kosovo.

Partis pour 3 semaines d’«überall attitude» avec Ariane, Gerhard, Shpëtim, Miloš, Arben, Maru, Art, Laurence, Pedro, Meral, Ervina, Blerina, Kutjim, Drin, Michael, Adi, Guy, Dardan.

Des prénoms louches, des prénoms de partout, quoi.